Rapaces !
Qu'ils se meuvent ou se vautrent,
Les mauves ventres se cherchent
A l'ombre des vautours.
Dans la nuit vrombit votre tour !
Mais, ombre funeste aux entrailles éparpillées,
Le putride oiseau de mort, plonge dans vos chairs
Son bec phallique en dents de scie, le carnassier
Et pille vos corps nus, aux pieds de la muraille.
L'ombre funeste vous a rattrapés !
Essoufflés par le vacarme des cris
Féminins et aigus, les mâles râlent,
De n'avoir pas pu déchirer l'hymen
Fabuleux de cette amante éventrée.
Rapaces !
Qu'ils se meuvent ou se vautrent,
Les mauves ventres se cherchent
A l'ombre des vautours.
Dans la mort jaillit leur amour !
Ils teignirent le jour en bronze
Pour échapper à l'oiseau cloche
Voulant les enfermer,
Et vécurent sans pardon, pendant l'éternité !
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