Il est tard, la nuit est tombée
L'or est perdu, sans sa lumière
L'or est perdu, c'est du passé
Il est bien nu, la mine austère
Et l'on cherche sans rien trouver :
Le matin, plongé dans le noir
A tout éteint dans le couloir.
C'est sans espoir que je murmure
Ton nom, curieuse créature.
J'ai la main froide et le cœur dur
L'or est gelé, c'est la saison
Sans rien toucher, quelle brûlure !
Les chercheurs d'or ont les doigts longs.
Les chercheurs d'or sont toujours purs.
Les checheurs d'or cherchent à tatons
Leur sourire qui rayonnait
Et leur or, devenu béton.
Plus rien ne correspond alors
Mais on peut lire partout que c'est
Le crépuscule qui engendre l'aurore.
Ce poème est a mettre en parallèle avec Matin ensoleillé.