N'allez pas croire après que je n'aime pas l'hiver
Ce n'est que sa beauté qui m'en inspire ces vers...
Le premier texte (non canonique) de cette série se trouve ici :
L'été a passé vite, le coeur a
dégelé
Mais de nouveau s'effrite cette pierre
de grès,
S'engouffrent les lézards, retournant
hiberner.
Et j'admire, hagard, mon souffle dans
l'air frais.
Il vient de nulle part, ce vaisseau
inaudible
Et de nouveau s'empare entre ses doigts
de fer,
De ta bouche interdite, il a donc prit
pour cible
Ta beauté sans limites et te tient
prisonnière.
L'été a passé vite, le coeur qui
dégelait
Encore une fois s'effrite, tendre
morceau de grès
Que le froid vient d'unir à la fissure
amère.
Et je ne peux m'enfuir : je veux qu'il
te libère.
Il vient de nulle part, ce vaisseau
inaudible
Et s'érige un rempart qui est
impénétrable
En son sein le bijou au coeur d'un rude
hiver
Gèle sur tes deux joues comme un masque
de vair.
L'été a pris la fuite ; le coeur,
recongelé
Et le froid qui s'invite dans les rues
désertées
Sonnent comme un signal de beauté
conservée
Mais de ce teint glacial on me tient
éloigné.
Il vient de nulle part, ce vaisseau
inaudible
Arborant l'étendard d'une saison
pénible.
Ohlala, ce que c'est beau. Je suis proprement transportée ! Par contre le ''encor'', ça fait un petit peu vieux jeu en 2012 ;) Donnes-toi plus de liberté.
RépondreSupprimerMercii ! Je prends en compte ton commentaire, c'est vrai que ce n'est pas indispensable dans ce cas-là ;)
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