Vraiment vraiment, je te le dis
Jamais jamais j'changerais d'avis
Moi je ne comprends pas les gens
Qui veulent reprendre un mari !
Qui veulent en prendre un pour quoi
d'ailleurs ?
Moi, c'était l'homme de ma vie !
Tu sais, même si dès fois je pleure
Quand je me réveille, je lui dis :
« Oh tu sais pas Alain... »
Et quelque chose m'étreint
Puis les larmes me viennent...
Il n'y a rien qui les contienne.
Alors ensuite, je me secoue un peu
Parce que c'est pas la vie,
Et je dis dans ma tête :
« Allons Nicole, ça n'en vaux
pas la peine »
Et soudain je me trouve bête
À pleurer toute seule
Je me trouve bête alors je ris.
Je ris, je ris beaucoup car la vie
continue
Et puis j'ai toujours mes ami-es
Et avec elles aussi on s'évertue
À rire encore à l'envie
Mais bon reprendre quelqu'un
Ça n'me manque pas à c'point
Ils ont besoin de quoi
Ceux et celles qui font ça ?
Ni de deux, ni d'un,
Je te le demande bien
C'est sûr que quand on sait rien
faire...
Quand on sait rien faire seul
Il vous faut une bonne,
Ou un bougre
quelconque
Pour s'échanger des faveurs
Pour se faire à manger, tiens donc
Ou bien le soir à la chandeleur
Se prendre un coup d'estoc.
Mais il n'y a plus d'amour
Lorsque l'on vit à deux
Et que l'on est trop vieux.
Toute la vie est amour
Dont nos amis sont les champions.
Novembre 2013
Une attention toute particulière à Nicole,
ma mamie issu de germain,
qui m'a inspiré ce poème.
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