15 janvier 2013

Le capitaine, fragment de comédie épique

Le vent en poupe

Il était une fois un jeune capitaine
À presque vingt-deux ans, il rêvait d'aventure :
Affronter des Fracasse ou bien des tires-laine,
Il était plein d'idées d'une folle envergure !

C'est avec son navire amarré à Bordeaux
Qu'il se mettrait en quête, en route vers le nord
Pour atteindre la ville de Fribourg-en-Brisgau,
Partir à la conquête de moult et grands trésors !

Il avait le courage de braver des tempêtes,
Combattre des pirates sans penser reddition
Et même sous l'orage mener l'expédition
Qui depuis quelques temps lui trottait dans la tête !

Heureux qui comme Icare profita de son âge
Ou comme cestuy-là qui quitta la maison
Pour voler de ses ailes, éprouver la raison,
Vivre loin des parents à brûler son plumage.

À l'instar de Jason pour faire un beau voyage
Il avait l'assistance d'un fidèle second
Mais rien de comparable à un brave équipage
Car c'était sa sirène qui tenait l'horizon !

***

Il était une fois ce gamin de campagne
Du haut de son jeune âge, il se croyait poète
Affrontant des Gauthier ou lauréats de Khâgne
 Il était ambitieux mais pas qui-se-la-pète !

C'est avec sa voiture ou plutôt son taudis
Qu'il se mit donc en route - ah la vielle Polo -
Chargé comme un mulet qui en a plein le dos
Pour atteindre une ville, là-bas en Germanie !

À l'instar de ces gens que l'on dit « du voyage »
Ils transportaient tous deux un tas de bibelots
On aurait même dit qu'ils fussent escargots
S'il n'avait pas fallut enfin qu'ils emménagent.


À Clemie second, sirène, blogueuse, dessinatrice, coloc et compagne
De la part du capitaine, poète.

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