(précédemment : Phalle 2/5)
Que le temps a passé, temps des fabulations
Où je m'en suis allé à Procrastination,
Lieu de toutes les pertes, douce destination
J'en reviens plus alerte et vibrant d'émotion.
Malheur abandonné ! il s'agissait de Phalle
Où l'avait-on laissé ? Dans un pays de mâles !
Que le temps a passé, temps des fabulations
Où je m'en suis allé à Procrastination,
Lieu de toutes les pertes, douce destination
J'en reviens plus alerte et vibrant d'émotion.
Malheur abandonné ! il s'agissait de Phalle
Où l'avait-on laissé ? Dans un pays de mâles !
Il
fallait qu'il acquière, et ce, rapidement,
Les
dites compétences pour devenir amant
On
n'avait pas le choix dans ce monde incongru
Sans
universités et vraiment sans catins
On
n'avait de métier qu'en roulant des patins
Entre
autres facéties par mille fois trop crues.
(L'état
préconisait pour les adolescents
Quelque
chose d'utile, pas forcément décent.)
Tous
étaient obligés, même les moins férus
De
se déshabiller au centre d'un manoir
Pour
y jouer de la flûte devant un auditoire.
On
appelait cela « concert en clé de rut
Pour
dos mineurs » ; Notre homme en fut témoin
Il
rentra dans le rang, au début tout du moins.
(Chœur :)
« Regardez-les danser ! Hauts les
Krakens géants !
Déferlante
de vagues sur tout le continent. »
Il
souffla donc les notes des charmeurs de serpents
Et
puis se laissa faire tout réciproquement.
Le
film ainsi tourné, s'intitulait « La Dague »
Dans
lequel se dressaient de nombreux attributs
Dix
longs mois de tournage que Phalle fut fourbu
Au
bout desquels Hector, lui offrit une bague.
Il
accepta l'offrande manquant ma foi d'entrain,
Peut-être
un peu choqué par cet élan soudain ?
Cachalot
réservé à ce seul goéland
On lui
mit ça l'anneau à la base du gland
Sans
oser attoucher à ses douces amandes
Car
la vertu d'un homme disparaît s'il débande.
Il
pensait qu'être en couple le mettrait à l'abri
Des
rapaces sauvages qui ont toujours envie.
Mais
cet amant pardi était dominateur
Il
passait dans le noir par l'orifice ovale
Ou
bien lui faisait boire ce qu'aucune n'avale
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