J'honnis la micropoésie plus que je ne hais le macrocosme parisien*
Car elle traite chaque mot comme un esclave
Accomplissant le travail de dix des siens.
Et ils suent sang et eau, en espérant la goutte d'eau
Qui fera déborder le vers
Hélas jamais ils ne seront libres, ces mots
Car jamais elle ne sera livre.
Libérons les demi-vers, osons le faire
Aux demi-mots je crie : demi-morts, soulevez-vous !
Quittez ce grand chantier avant d'en être la poussière !
Et voici comment on mit fin à la micropoésie.
*ceci ne cible pas les individus vivant à Paris, mais le fonctionnement social de cette mégapole.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire