Légende
de l’être-nuit
C’était
un soir d’octobre quatre-vingt dix-neuf
Il
était un enfant comme tous les autres
Jusqu’à
sa transfiguration en être neuf.
— Au
dehors,
Le
carnage de la tempête écrasait les poutres
Le
vent râlait, ce loup vorace,
Et
l’orage rugissait, comme un rubis qu’on craque —
/ /
¯/ ¯/
¯/ ¯/
C’était
un soir d’octobre quatre-vingt dix-neuf
Il était un enfant comme tous les autres
Rêvant
à ses héros — et
amoureux d’une fille
— Comme il ne le fut plus jamais —
— Au dehors,
Le
carnage de la tempête éclatait les poutres
Soudain !
— un bruit sourd — bris de verre et de coquille —
Et
l’arbre qui criait — j’en ai plus rien à foutre ! »
—
Avant de se jeter à terre —
/ /
¯/ ¯/
/ /
¯/ ¯/
Lorsque
le regard du garçon croisa — dans un hasard —
Le
zèbre du tonnerre et cent ciels lézardés
—
Comme des pur-sang à bout de course
Dans
le firmament —
Un
éclair s’abattit — avec force et fracas —
Crayonnant
la nuit jusqu’à
Lui.
/ /
¯/ ¯/
¯/ ¯/
Ce soir-là —
Il fut frappé d’obscurité magnétique
Il fut frappé d’obscurité magnétique
—
d’un coup — de foudre ! —
Il
luisit — invisible aux yeux de tous, sauf elle —
Elle
— se nommait Électre — lui Silke
Ils
devinrent Électrilkes — une seconde —
Avant
de disparaitre — tu dis, pars, es — dans un clignotement —
/ /
¯/ ¯/
Ce soir-là —
Lui et la nuit ne firent plus qu’un —
¯/ ¯/
Ce soir-là —
Lui et la nuit ne firent plus qu’un —
Ce
fut l’amour-foudre au premier flash
Les
deux paratonnerres fusionnèrent
—
Sans un son — en un seul être
Et son corps fut consumé — réduit
en cendres froides —
Phénix — éphémère — dans une éclipse éternelle
Désormais il serait ombre à qui plus rien ne nuit.
/ /
¯/ ¯/
Désormais il serait ombre immortelle,
— une graine de poussière — éclose dans le vide
Et son corps fut consumé — réduit
en cendres froides —
Phénix — éphémère — dans une éclipse éternelle
Désormais il serait ombre à qui plus rien ne nuit.
/ /
¯/ ¯/
Désormais il serait ombre immortelle,
— une graine de poussière — éclose dans le vide
Désormais il serait ombre immortelle
Dévoreuse des orbes de cauchemars.
/ /
¯/ ¯/
Depuis ce temps on lui prête ce caractère
Dévoreuse des orbes de cauchemars.
/ /
¯/ ¯/
Depuis ce temps on lui prête ce caractère
Impulsif
— nocturne — impérieux —
À
vif — colérique — mystérieux —
De l'éclair qui jaillit, du jeune foudre qui s'exaspère
Mais aussi
Le calme apparent — la douceur enveloppante —
Le cocon de soir— l’obscure renaissance
De la suprême invitation au songe
— et à déambuler sous la lune —
Comme un voile de nuages
— Sur le navire nocturne —
Mais aussi
Le calme apparent — la douceur enveloppante —
Le cocon de soir— l’obscure renaissance
De la suprême invitation au songe
— et à déambuler sous la lune —
Comme un voile de nuages
— Sur le navire nocturne —
/ /
¯/ ¯/
¯/ ¯/
C’était
un soir d’octobre quatre-vingt dix-neuf — vers minuit
Il
était un enfant comme tous les autres
Jusqu’à
sa transfiguration en être-nuit.
|
|—
|
—|
|—
|
—||
|—
|
|
L’infini vers ôté de l’infiniment songe.
|
|—
|
—|
|—
|
—||
|—
|
|
L’infini vers ôté de l’infiniment songe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire