Comment ne pas aimer les langues
étrangères ?
Pourquoi se cantonner à celle de sa
mère ?
Je suis de ce genre d'homme qui s'amuse
d'un rien
Accent, son et cédille me font
toujours frémir
Ce qui la langue vrille, je dois le
découvrir
C'est ce que j'aime bien avec les mots
en somme.
C'est qu'il y en a tellement pour ravir
les curieux
En alphabet latin ou autres caractères
Tous y compris « matin »
ont leurs petits mystères
Mais ce qu'il y a de mieux ce sont
leurs ornements
Ici deux petits points qu'on appelle
« tréma »
[oumlaote] et [punetieusse] ou bien que
sais-je encore
De quoi faire les gros yeux à nos
règles d'accords,
Là-bas tout un amas de barres et de
recoins.
C'en n'est jamais fini, et jamais
inutile
− Ce n'est plus une langue s'il faut
faire du dessin !
Soyez pas mauvaise langue, cela n'est
pas malsain
Si toutes sont subtiles nulle n'est pas
jolie.
Et plus on en apprend, plus cela est
facile…
Ce que j'y vois souvent, en conclusion
fragile
C'est comme avec les gens :
Il y en a trop peu qui soient bien
différents
Cars tous sont entre eux ma foi si
ressemblants
Plus on connaît de monde,
Et plus on est à même
De tirer les ficelles entre ses
connaissances
Plus on connaît de langues,
Et plus on est à même
De tirer les ficelles entre ses
connaissances
De voir en ceux et celles, de voir à
travers même
Leurs ressemblances physiques,
Lire leurs comportements, déchiffrer
leur logique
« Langue » est ma
thématique
« Personne » est mon
fondement.
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