Je,
muet.
Tu,
émue.
Le vers-je est —
de tous — le plus éminemment
Personnel, droit,
érotique et intime
Et si on l’écoute
il veut aller faire des rimes
— Se mettre en
couple — avec le seul vers-tu, évidemment
Que la poésie perd
ses vers dans le confort, intérieur !
Chaleureux, étriqué
dans la douce montagne inversée,
Évidemment que
l’afflux étourdissant du jus — eau si électrifiée —
Transperce vers
je-tu, remonte où filent les heures !
Et que la soirée
unisse un vertige aveuglant,
À demi-mot, la
bouche reposant sur l’amas de douceur
Du cou, du coussin
et du sein qui, sans excès, s’exprime en perle de sueur.
Se permet-on de
réjouir l’instant ?
Tu
est
Jeu
Alors, est-ce que tu
joues ? — oui, l’ami !
La vie est joueuse,
la joue soyeuse
Et le regard
qu’aucun — ne perçoit que l’intéressé.e.
Poêtre Miejiriel — février-mars 2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire