Connaît bien la magie
Des civilisations
anciennes
Et prépare les êtres
À traverser la vie
Sans le moindre
« peut-être ».
Si le poète,
Ce magicien de tous les jours,
Lui volait la vedette
Alors la poétesse
Qui ose s'avancer,
Elle, est enchanteresse.
Nul besoin de baguette
Quand sa main lui suffit
À dompter la belette,
Femme au poignet agile
Elle augure la rime
Dans l'air du mois d'avril.
Son charme sur les mots
Gagne les cœurs gelés
Et les couvre aussitôt
D'un voile transparent
Dont brille la musique
Et les notes d'argent.
Cet être féminin
Avec ses doigts de fée
Tisse des lendemains
Et tricote un été
De phrases qui guérissent
La sensibilité.
À tous les deux, poète
et poétesse,
Confectionnent des sons
Qui se complètent et se
caressent :
L'une a l'accent joyeux,
Qui s'élève en les cieux
L'un est un peu plus grave
Comme sa voix est suave
Mais ce qui est certain
C'est qu'avec quatre mains
Ils forgent des prodiges
Pour parer leurs
prochains.
Édifiant les contours
D'un monde plein d'images
Ils ne sont pas pourtant,
Au plus haut de leurs
tours,
Ni les plus prétentieux,
ni les plus sages.
À toutes les
poétesses
et aux
collègues poètes
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