Ce n'est plus le
matin et pourtant quelle aurore !
La fraîcheur des
genêts se dérobe à ma mine
Ébahie et rosée
que midi illumine
Voilà que se
dévoile en un concentré d'or
… ? Je ne
peux le nommer.
La raideur des
forêts se dérobe à ma mine
Ébahie et rosée
que midi illumine.
Dans la brume est
noyé le plateau du Vercors
Mystique enclave
haute en plein cœur de l'Isère
Si je ne vis pas là,
je vis dans la misère
Moi qui ai porté
loin les lourds os de mon corps
… ? Comment
suis-je arrivé ?
Mystique enclave
haute en plein cœur de l'Isère
Je vis en toi, tout
ce qui cause ma misère.
J'apprécie sur ton
dos les monts et les décors
Fantasmes !
Mirages ! Je n'osais pas vous voir
Étiez-vous du
voyage ? Terre hallucinatoire,
Haut plateau de
verdure, te reverrai-je encore ?
… L'adieu précède
le retour.
Fantasmes, mirages,
je n'osais pas vous voir
Vous étiez paysage,
terre de mille espoirs ;
Le parfum provençal
et montagneux d'alors,
Sous ce ciel
somptueux tout droit sorti d'un rêve,
Retourne mes racine
et vivifie ma sève
Je te veux pour
retraite ô plateau du Vercors
… Qui pourra y
veiller ?
Sous les cieux bienveillants, cette dernière grève
Recueille et ensoleille âme et ultime trêve.
Octobre-Novembre 2014
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