Là surnage le
visage tranquille,
du temps
insaisissable − qui s'écoule −
la bouche en cœur,
sertie d'eau pâle
où la Nixe nue en
son bain, flottant
entourée d'agiles
carpes, dit « Aime !
… Cueille le jour
sur le seuil de l'instant
(sans un regard vers
la rive-hier),
aux bordées lèvres
émues par cette lente heure !
Caresse du sourire
l'étang éphémère
des yeux amazonite
de ton âme-sœur,
Cultive la politesse
de ses contours,
Parsèmes-y autant
de graines de beauté
et de folie qu'au
cours du plus beau des séjours.
La vie, ce présent
scintillant, vous est offerte »
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