16 août 2012

La Sirène et l'Aurore

Alors que je m'éveille au dehors je peux voir
La trainée d'une abeille portant des gouttes d'or ;
Sous le bel arc-en-ciel, sourire de l'aurore,
C'est ce flambant soleil qui embrasse le noir.

La superbe sirène échouée sur mon corps
Ouvre des yeux amande, dévoile sa machoire
Puis remue une oreille, égale à un jaguar
Déchaînant ma merveille prête à rugir encore !

Grâce à cette vénus je découvre en mon ventre
Pour la première fois et venus par millions
Sortes frémissements qu'on nomme papillons :
Quelque chose de chaud un peu comme dans l'antre.

La sirène en ce lieu, vient d'assagir le lion :
Plus question de morsure, c'est au tour du scorpion.

(Avec sa queue bien sûr…)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire