25 septembre 2016

Adieu !

L’amoureux terne il a subi un triste sort 
Étant indésiré Qu’il retourne au dehors
Au château là-bas loin derrière le bois qui dort !

Liberté aigre-douc’quand on ne la choisit
Est-c’que l’amour se paie d’autant de compromis ?
Ah ! que n’ai-je sur lui pas encore compris ?

La nuit noire est tombée je suis seul à présent
Évidemment chacun doit aller de l’avant
Après je fais au mieux même si par instants

La nuit cogne à mon cœur comme la fin du monde
Eh quoi ?! Que de doux pleurs à l’heure moribonde
Amers de soûls-venirs et douleurs pudibondes

Là il faut s’en aller Adieu ! Les Aie ! de mon départ
Entonnent les Adieux ! Les Ah ! me sont pétards
Atroces cris odieux sons d’adieux bâtards.

 — Poêtre Miejiriel 
d'après G. Apollinaire « Adieu ! » 





23 septembre 2016

Entr’eux temps abrégé

Entr’eux temps abrégé

Il
y avait auparavant
beaucoup plus de proxintimité.
Elle
est désormais interdite,
dérobée, derrière le paravent
de l’amitié.

L’être aimé n’est pas une illusion,
c’est une île ;
et c’est d’espérer entrer en fusion
qui est simul’acre.

L’univers fait d’unicité
naquit un jour d’excitation de la matière
et il n’a pas encore atteint
la nuit de son extinction.

Le supra-univers qui le contient
ne retiendra du sous-venu
rien qu’un millième de seconde
mais pas l’onde de choc qui vit partir un monde.

20/09/2016

14 septembre 2016

Lune ou l'autre muse

Lin brun, l'un.e brun.e, indistincts
Un soir alors que l'on rêvait, un soir
Un soir alors qu'on y croyait, un soir
Un roi alors qui n'était pas tyran,
Un roi et une reine
Un soir où minuit fut de leurs amis
Se mirent à nu, oui,
Furent diminués, destitués de leur règne.

Lin brun, l'un.e brun.e, indistincts
L'un.e a dit « les étoiles se sont couchées »,
Sans autre forme de procès
L'un.e a dit « j'ai épuisé tout le coton
Que j'avais à disposition »
L'un.e a dit « que ta nuit soit douce »,
Et l'autre fut pris d'une secousse
L'un.e a dit que trop de doux leurres,
Avaient eu raison de son cœur
L'un.e a dit que le charme de la séduction
Avait était rompu,
La magie des fines sensations
Brisée, abattue
Sur les rochers de son indifférence.
L'un.e a dit qu'en son absence
Tout était pour le mieux.
Que l'autre avait saboté ses sales chances d'être aimé.

Lin brun, l'un.e brun.e, indistincts
Alors l'un.e a tout abandonné, tout espoir de conquête
Déserté la saveur des fruits à pulpe, vidé toute sa tête
L'un.e a cautérisé son petit cœur ouvert
Et remisé son amour pour l'hiver.
Il faudra attendre la bonne saison
Avant de refaire des plantations
Il faudra se donner ou bien prendre le temps
Avant que germe à nouveau le lin blanc.
Le printemps et ses boutons de Rrose ? »

Lin brun, l'un.e brun.e, indistincts
Il y a encore du grain à moudre
Pour essorer cette tourmente absurde
« Cherche un paratonnerre moins foudre »
Mais un jour prochain cette histoire sera poudre
Que l'on jettera, serein, à grande poignée-javelot
Dans le vent des embruns, matelot !
Le chagrin voltigeur se fera voyageur !
Avant de finir en poussière
Qui poudroie dans les airs
Et puis s'éteint.
[En attendant l'âge alourdit les désirs de fructifier,
Et la jalousie, malgré tous les poèmes, persévère.]


La crêpe

Si « la terre est bleue comme une orange »
Il faut aller chercher sa bleuté de fête
Il faut toi aussi que tu la manges
Te faire ta propre idée du goût de la crêpe ! 

— Poêtre Miejiriel

1 septembre 2016

Chæîne ou Montagne jamais ne plie ?

                                                                       ¡°°˘˘°°˘
                                                                      ¡¿
                                                                     /’’’\
___________________VOLKAHN ?___/¯¯¯¯\___
˛˛˛˛˛˛˛˛˛˛˛˛˛Montagne affamée ˇˇˇˇ cesse d’attendre !!!!!
˛˛˛˛˛˛Montagne au cœur de lavœ & en fûsion hypersensible qui sommeille ˇlˇłˇlˇ
sans s’exprimer encor’ ---ps--- correctement. ……. ¿Où est ta force de cratère ?
¡Élève-toi ! ’’’’’’’ Monte ! Mont’¯¯¯hargne c’est un corps affirmé´´´´ vers le ciel
qui n’a pas p’leur de l’ombre, noire, car il n’y a rien de rien au sommet de son crâne ouvert aux vents ~ ~
les oiseaux ˇ^° de la sagesse ˇ^`´ iront d’aile en plume ˇ^° haut nid d’airbrindilles ¨0¨
Montagne c’est une || cathédrale /\ d’instincts || à la base inébranlable di basalto toute grasse’’ à l’aube de sa dépollution. Je suis Montagne ```àllacrasse de suie,°°¯°¯°° dans l’auge se réduisent des cendres de minuit. Je m’essuie de la face du monde désormais… je me lave ou je me l’avoue. Voyez cette Montagne à la croûte de terril,’,’,’, friable jusque dans ses ans − ses enrobés de surface, jusque dans ses préjugés rebelles sur tous sujets ; ils seront concassés là ´ où le noirgueil s’amoncelle et viendront se déverser dans l’eau O×°˚’ qui ruisselle. Cure de je |\/|ur’gens — CAR LÀ JE… Car je la deviens cette Montagne [[[/sans croûte\]]] à fleur de terreau – et c’est tant mieux. Monticule ridé, retagne, ridiceau de la mane, :: petit châissif :: C’est Mon tas’gne juchée d’un crâne, houle, où le piolet s’arc et s’accroche et fait fente en roche, fébrile ; l’IRM brille l’influence ouvrante de cet appel d’air fly for thund’heurt : fendre sans fracture l’esprit de pain grillé par fender finira-t-il enfin par pénétrer le son des «« en-bulles »» « qu’on ne se replie pas » ? ¡hix, sursot du bout-fondant sur sceau de lave ! Rase Montagne du crâne __ tu tombes à plat,__ en banquise __, qui s’efface au brisage du _-glisse-brasse-_ au passage de _bris—bes_ mêh! de conversations à fond de calmes tran—quille… … … \\_l’ap|port_du_mât|vire_// multiplie « l’un seul » sous sa couche de conforŧ˛une − mais ta force coton n’est rien ici,,, et déchire la prison-miroir « {Mire et ouah}!{Ris aux rimes} » sur une solitude à mille voix. Le* dé-gê÷le des paroles au flux *sang s’eng* gouffre frisquet sous la calotte d’une tête rOndƏ et ranime les ~flots~~~ de son esprĭt/˘˚