8 avril 2011

Ah, mon père, ce héros !

J'ai regretté longtemps de ne pas t'avoir dit
Ce petit mot d'amour que tu espérais tant.
Bien moins qu'un père, pour moi tu n'étais qu'un ami
Et pourtant de tes bras je n'ai jamais reçu
Que l'amour ; de l'amour en un flot continu.
Comment as-tu vécu, tout ce temps sans craquer
Non pas vécu, mais survécu, voire supporté
De n'avoir pas joué ce rôle à mes côtés ?
Depuis longtemps je sais que cela t'as manqué

C'est pourquoi aujourd'hui, je vais me rattraper :
Ce n'est plus Olivier, mais papa qu'il faut dire !
Tu m'as toujours enseigné ta plus belle qualité
Et cette patience en moi s'est développée
Persévérance même et curiosité.
Une chose est sûre : papa ou Olivier,
Cela n'a rien changé, je t'ai toujours aimé.
De plus en plus au fil des ans, pour arriver
À ces quarante-et-un ans que tu viens de fêter

À mon père, ce héros.

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