31 janvier 2014

Langues étrangères

Comment ne pas aimer les langues étrangères ?
Pourquoi se cantonner à celle de sa mère ?

Je suis de ce genre d'homme qui s'amuse d'un rien
Accent, son et cédille me font toujours frémir
Ce qui la langue vrille, je dois le découvrir
C'est ce que j'aime bien avec les mots en somme.

C'est qu'il y en a tellement pour ravir les curieux
En alphabet latin ou autres caractères
Tous y compris « matin » ont leurs petits mystères
Mais ce qu'il y a de mieux ce sont leurs ornements

Ici deux petits points qu'on appelle « tréma »
[oumlaote] et [punetieusse] ou bien que sais-je encore
De quoi faire les gros yeux à nos règles d'accords,
Là-bas tout un amas de barres et de recoins.

C'en n'est jamais fini, et jamais inutile
− Ce n'est plus une langue s'il faut faire du dessin !
Soyez pas mauvaise langue, cela n'est pas malsain
Si toutes sont subtiles nulle n'est pas jolie.

Et plus on en apprend, plus cela est facile…
Ce que j'y vois souvent, en conclusion fragile
C'est comme avec les gens :
Il y en a trop peu qui soient bien différents
Cars tous sont entre eux ma foi si ressemblants

Plus on connaît de monde,
Et plus on est à même
De tirer les ficelles entre ses connaissances
Plus on connaît de langues,
Et plus on est à même
De tirer les ficelles entre ses connaissances

De voir en ceux et celles, de voir à travers même
Leurs ressemblances physiques,
Lire leurs comportements, déchiffrer leur logique

« Langue » est ma thématique
« Personne » est mon fondement.


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