29 mars 2011

Ma Soeur

(Les vers de cette séquence comptent une syllabe de plus à chaque retour à la ligne et ce jusqu'à 20 syllabes - limite théorique d'un vers et aussi mon âge au moment où j'ai écrit ce poème).

2
Deux sangs
Différents
Se disent sans
Aucune patience
Les remous de leur âme,
Les sentiments de leur coeur,
Chaque souffrance et chaque peine ;
Deux sangs, deux familles désunies
Réunies dans leur coeur, amours ils s'aiment,
Et le sèment partout, jouissent du bonheur,
De pouvoir compter sur un frère, ou une soeur
Par tout temps et toute heure, pas besoin du même père
Entre des âmes soeurs, entre des coeurs, durs comme fer
(Aucune femme ne sera plus importante que toi)
Non, ils ne sont pas de pierre, mais se protègent de ces pleurs
Qui atrophient les chairs, et pillent les instants de joie éphémère.
Maintenant qu'ils ont trop vécu les malheurs, peuvent se laisser aller
A jouir de la vie, des cris de leur amants, et des sourires des vivants
Dans ce monde hier assourdissant, pour toujours ils seront les maîtres du vent.

                  ***

Viens par ici, Vent de la vie !
Viens virevolter entre nos vies,
Viens Vent du temps, passe sur nos vies !
Calme nos vides envies !
Et évente les vampires jaloux
Qui vantent les mérites, du vice parmi nous.
Prends vie, Vent vivant !
Qu'il vente à l'infini !

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