29 mars 2011

Ode à la Lune

Un soir alors que je marchais
Je ne vis depuis les pavés
Que toi seule, ensoleillée
Car d'amour tu resplendissais.

De nombreux filets se mouvaient
Au dessus de moi, atteignaient
Les cœurs par delà vitres et toits,
Fenêtres, embrasures. Rets

Jeunes et fiers dont tu te parais
Porteurs d'un message d'espoir
A tous les laissés pour compte,
les aveugles, les malades.

***

Hier soir alors que je rentrais
Je te vis seule qui pleurais
Et ta lumière faiblissait,
Je crois qu'il t'a abandonnée.

Les voiles désormais ternies
Se sont brusquement arrêtées.
Aucune joie distribuée
Par delà murs, et parapets.

***

Ce soir, triste, c'est moi qui pars
Moi, qui emporte dans le noir
Le souvenir d'un vieil espoir
Terni par trop de cauchemars.

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