29 mars 2011

Reine Noire

Envole au loin mes adieux,
Dans un murmure pousse-les vers les cieux
Que mon cœur, ô combien, regrette ses aveux
Puisque d'aucun de nous n'ont fait d'heureux.
Lui, qui, pourtant si vertueux,

Plaça sur ma route un espoir.
J'aurais mieux fait de ne jamais avoir
Avancé ses désirs et attentes exutoires.
Règne du chaos et du désespoir
Dans le château des cauchemars,

Où tu vis en reine tyrannique.
Ayant noirci ton cœur, Dame de Pique,
Plonges le mien dans un oubli névrotique
Dont tu gardes jalousement le portique.
Même machine diabolique,

Qu'en mes rêves les plus engourdis
Nos langues s'y rencontrent, non plus en amies,
Soufflant l'illusion des nos désirs accomplis.
Douleur de la chair qui brûle le lit.
Restes de deux incompris...

A la fille des étoiles.
2010

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